Le commandant Chris Chislard est porte-parole du Service départemental d'incendie et de secours de Seine-Maritime.
Que voulez-vous retenir de l'intervention des pompiers un an après l'incendie ?
Je veux rappeler l'implication de l'ensemble des acteurs, notamment la première semaine, en lien avec les services de l'État. C'est en quelque sorte une réussite collective car nous n'avons pas de victime à déplorer dans ces premières heures. J'ai conscience que beaucoup de personnes ont eu peur mais je veux retenir aussi la mobilisation de l'industriel au cœur de cette crise.
Comment ont été suivis les pompiers engagés dans l'intervention ?
Un suivi de leur état de santé avait été mis en place dès la première semaine. Aujourd'hui, les résultats des analyses effectuées sont tous rassurants et n'ont rien montré de particulier. Il n'y a pas eu de demande de suivi psychologique particulier de la part des agents.
Quels moyens supplémentaires ont été mis à disposition des pompiers ?
Nous avançons sur la mise en place de nouvel équipement numérique, mais tout ne peut pas se faire en une année. D'autant que la crise sanitaire nous a mobilisés aussi. Je veux souligner la mobilisation de Lubrizol dans les semaines qui ont suivi l'incendie avec le remplacement de l'ensemble du matériel détruit et sans distinction d'usage que ce soit sur le site de Lubrizol, celui de Normandie logistique ou de Triadis. C'est suffisamment rare pour être souligné et cela concerne une quinzaine de kilomètres de tuyaux et des tenues d'intervention qui n'ont pas pu être réutilisées car souillées par les hydrocarbures.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.