La lutte est engagée dans la Manche contre le frelon asiatique avec un laboratoire du Centre national de la recherche scientifique le CNRS de l'université de Tours (Indre-et-Loir). Des tests sont donc en cours à Saint-Lô, Périers et Granville : il s'agit d'installer un répulsif à l'entrée de chaque ruche, sept molécules ont été identifiées. Et cela semble fonctionner, puisqu'en laboratoire, le répulsif réduit de 63 % la présence du frelon asiatique. Reste à confirmer ces résultats sur le terrain, c'est la mission de Laurence Berville, ingénieur à l'université de Tours (Indre-et-Loir).
Laurence Berville
De plus en plus d'attaques sur les abeilles
Ce répulsif est un grand espoir pour les apiculteurs, comme Antoine Chaperon, qui possède une vingtaine de ruches à Regnéville-sur-Mer. Il remarque en ce moment des attaques plus nombreuses sur ses abeilles.
Antoine Chaperon
Le syndicat des apiculteurs de la Manche compte aujourd'hui 630 adhérents.
2 169 nids de frelons asiatiques ont été détruits depuis le printemps dernier dans le département de la Manche, contre 2 300 en 2019. L'automne est la période où l'on découvre le plus de nids, en raison de la chute de la végétation. Pour rappel, il ne faut pas détruire un nid de sa propre initiative : il convient de contacter la mairie, qui alerte la Fédération départementale de défense contre les organismes nuisibles, qui missionnera ensuite une entreprise spécialisée pour la destruction du nid.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.