Comment concilier la mise en place de nouvelles infrastructures maritimes et la préservation des espèces marines ? C'est la question au cœur du projet MARINEFF, lancé par l'École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Caen, en lien avec des partenaires anglais et français. Au total, 24 blocs de béton ont été immergés dans la grande rade de Cherbourg lundi 21 et mardi 22 septembre : 12 premiers blocs plongés à 10 mètres de profondeur, près de l'île Pelée, et 12 autres le long de la digue de l'Est.
"Ce qui nous intéresse, c'est de comprendre à quelle vitesse ces blocs de béton seront colonisés et quelles espèces vont venir s'y installer", explique Mohamed Boutouil directeur délégué et directeur de la recherche à l'ESITC Caen, à l'initiative du projet. Un récif artificiel avait déjà été immergé en mer en 2015. Un endroit aujourd'hui prisé des pêcheurs, qui ont vu augmenter la biodiversité, avec étrille, homards et micro-algues en nombre sur le récif.
Mohamed Boutouil
"Le suivi dans la rade de Cherbourg se fera au moins à chaque saison", affirme Mohamed Boutouil, durant ces deux prochaines années minimum. De nouveaux blocs de béton seront immergés en mer au large de Bernières-sur-Mer, dans le Calvados, les mois à venir.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.