D’une consommation festive d’héroïne, I., 24 ans, tombe peu à peu dans la dépendance à l’été 2010. Il n’a plus envie de se lever, de travailler, et se sent profondément mal. Chaque jour, il consomme 2 à 3 grammes. Et il perd tout : emploi, logement, famille.
Fin juin 2012, quand il sort de détention, il n’a plus de papier d’identité. Le 21 août, un ami et lui se rendent à la mairie de Barentin. Ils repèrent un appareil photo et le volent. Le fonctionnaire, qui se souvient des jeunes hommes, prévient la gendarmerie.
Dans l’après-midi, le voleur est reconnu grâce à sa cicatrice. Le 3 septembre, il se rend. "C’était facile. Je l’ai volé pour le revendre et m’acheter de l’héroïne", indique-t-il. A la fouille, les gendarmes sont surpris de retrouver les clés d’une Opel, déclarée volée le 31 août. "C’est une personne que j’ai vue une fois au square Verdrel, explique le prévenu. J’ai trouvé bizarre qu’elle m’échange sa voiture contre 5 grammes d’héroïne. Mais, je n’étais pas bien et j’y ai vu le moyen d’aller rendre visite à mon amie à Barentin".
Bien que son avocat ait plaidé un aménagement de peine pour cause d’entrée en cure de désintoxication, le prévenu a été condamné le 5 septembre à 6 mois de prison par le tribunal correctionnel de Rouen et placé sous mandat de dépôt.
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