"Je m'attendais à quelque chose d'horrible, mais c'est très exagéré. Au final, c'est juste la sensation comme si on avait mangé de la moutarde qui pique très très fort", raconte Alyson, sur le ton de l'humour, après s'être fait tester au Covid-19 sur le campus de l'IUT de Cherbourg où elle est étudiante en 2e année. Une première campagne de dépistage était organisée ce jeudi 10 septembre, de 10 heures à 17 heures, et réservée uniquement aux étudiants. "On accueille la population la plus à risque de transmission", défend Damien Daylies, infirmier sur le campus.
Damien Daylies
Ceux qui se font dépister ont conscience du danger. Alyson est venue avec ses deux amies, Rime et Marion, pour vérifier si elles sont porteuses ou non du nouveau coronavirus, car un de leur copain présente des symptômes similaires. Un geste civique partagé par Abel, bientôt 18 ans, suivi par Tendance Ouest au moment du test express, réalisé par le laboratoire Dynabio en moins d'une minute : "Ça m'a paru important, pour savoir si j'avais le coronavirus, et auquel cas, je serais resté chez moi pour ne pas contaminer n'importe qui", confie-t-il.
Alyson, Abel et Rime ont répondu au micro Tendance Ouest
Les étudiants auront leurs résultats par SMS et sur Internet d'ici trois à cinq jours. Et en moins de 48 heures pour les personnes dites à risque ou cas contact.
Au total, près de 160 personnes (étudiants et membres du personnel) ont été testées dans la journée, d'après l'infirmier Damien Daylies.
Une deuxième journée de dépistage aura lieu jeudi 17 septembre de 10 heures à 17 heures à l'IUT de Cherbourg.
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