Depuis le 31 janvier 2020 minuit, date d'entrée en vigueur du Brexit, les pêcheurs normands sont dans le brouillard… Les négociations reprennent ce mardi 8 septembre entre le Royaume-Uni et l'Union européenne pour parvenir à un accord de libre-échange, mais la crainte d'un "no deal" plane. Un des sujets qui pose encore problème, c'est la pêche. Les pêcheurs normands réclament un accès inchangé aux eaux britanniques, mais les Britanniques, eux, exigent plus de souveraineté, au détriment des intérêts de leurs voisins. Le Commissaire européen pour l'environnement, les affaires maritimes et la pêche, Virginijus Sinkevičius, a réaffirmé la position de l'Union européenne : "Pas d'accord avec les Britanniques s'il n'y a pas d'accord sur la pêche" lors de sa visite de Cherbourg-en-Cotentin ce mardi matin.
Il a rencontré des acteurs économiques du territoire, et notamment des pêcheurs, qui sont inquiets, comme l'explique Dimitri Rogoff, président du Comité régional des pêches de Normandie :
Dimitri Rogoff
Et dans le cas où Londres revient sur son engagement pris lors du Brexit ? Le "pire des scénarios", selon le président de la Région Normandie Hervé Morin : "Environ 300 bateaux de pêche vivent grâce aux eaux territoriales britanniques, donc les conséquences économiques seraient extrêmement lourdes sur l'ensemble de l'activité puisque tout le monde se rabattrait sur les eaux françaises… J'espère que la raison va l'emporter", conclut-il. Les pourparlers continuent jusqu'à mi-octobre.
Visite de la criée de #Cherbourg ce matin avec @VSinkevicius Commissaire européen pour l'Environnement, les Affaires maritimes et la pêche avant de rencontrer les pêcheurs normands pour aborder avec eux les conséquences du Brexit.#Normandie pic.twitter.com/dRcLSgOPC0
— Hervé Morin (@Herve_Morin) September 8, 2020
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