Le vendredi 21 août dernier, sept pompiers de l'Orne avaient pris la direction de Narbonne (Aude). En route, ils ont formé une colonne avec d'autres collègues venus de la Sarthe et de Vendée, puis ils ont rejoint d'autres soldats du feu venus d'autres départements. L'ensemble du dispositif a été déployé sur le terrain dès le 22 août, avant une nouvelle affectation dans le Var, où le risque d'incendie était maximal.
"Le Var était classé noir"
"On était quatre groupes de 21 personnes à disposition du Centre opérationnel de zone de Marseille, prépositionnés sur le terrain, pour pouvoir agir au plus vite", explique Vanessa Pichet, 40 ans, pompier à Bretoncelles (Perche) et chef de groupe dans le Sud, qui précise : "ils nous dispatchent en fonction des besoins, sur toute la partie sud, en fonction du risque météorologique. Le Var était classé noir et le mardi soir, on a reçu l'ordre de bouger de Narbonne". Dans le Sud, "on avait entraînement tous les matins, et l'après-midi on était prépositionnés sur des points stratégiques, par exemple le long de l'autoroute", explique Vanessa Pichet, pour qui c'était une première dans le sud de la France, même si elle avait déjà été en renfort en Corse… A leur retour de cette semaine en soutien au Centre zonal opérationnel de crise sud, ces sapeurs-pompiers ont été accueillis à Alençon par le directeur départemental du SDIS de l'Orne.
Ecoutez ici le témoignage de Vanessa Pichet:
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