Près de Caen, depuis le confinement, un homme de 60 ans, dépendant à l'alcool, "augmente les doses". Le 25 juillet, ivre, il s'énerve sur sa compagne qui appelle sa belle-mère et tente de se réfugier chez elle. "Tu vas voir ce qu'elle va prendre sur la gueule", déclare-t-il alors. Inquiète, la mère appelle la police et fonce au domicile de son fils, où elle le voit frapper sa femme, évanouie au sol avec un drap. Cette dernière aura 23 jours d'arrêt. Hospitalisé d'office, l'homme sort contre l'avis médical, le 3 août. Dès le 7, il menace sa mère de mort. Le 11 août, il déboule sur sa femme, pioche levée en l'air. Elle le repousse à coups de râteau et fonce chez ses beaux-parents. A l'audience du jeudi 20 août au tribunal correctionnel de Caen, le primo-délinquant assure : "Ma mère et elle se sont liguées contre moi, je ne me souviens de rien, c'est la solidarité féminine."
L'homme écope de 12 mois de prison, dont 10 sont assortis d'un sursis probatoire de deux ans, en semi-liberté. La femme garde le logement, sera indemnisée après expertise, sans contact possible.
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