Peu après les faits, deux témoins acceptent de parler et mettent en cause un certain D. B et deux autres individus. Le lendemain, le propriétaire du véhicule brûlé recontacte M. B afin de... lui donner 100 €. Dans la foulée, il appelle sa compagnie d’assurance pour déclarer le sinistre. Mais l’assurance, flairant l’incendie volontaire, refuse de rembourser et se constitue partie civile.
La veille, l’homme avait bien proposé à D. B d’enflammer ledit véhicule. "J’avais un problème mécanique et je ne pouvais pas faire les frais", a-t-il expliqué au juge, le 7 septembre. Le jeune homme, accompagné de deux connaissances, s’était exécuté. Tandis que la voiture flambait, l’un des deux aurait même lancé : "Je suis allé à l’école, je sais qu’il faut casser la vitre pour créer un appel d’air !"
"Vous trouvez cela intelligent, s’est écrié le juge au propriétaire du véhicule.
- C’était la seule solution !
- Combien espériez-vous retirer de cette escroquerie ?
- Je ne savais pas du tout”.
Trois des quatre prévenus ont été condamnés. De 3 mois de prison pour D. B, à 6 mois avec sursis pour le propriétaire et 3 mois avec sursis pour le jeune "conseiller".
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