Encore une rentrée, se diront certains. En effet, après l'incendie de Lubrizol puis le confinement et le déconfinement, les élèves rouennais ont connu une année scolaire très perturbée. Pour la reprise des cours, mardi 1er septembre, parents et enfants espèrent connaître une période moins compliquée sur le plan sanitaire pour se concentrer sur les apprentissages. "Habituellement, nous avons principalement des élèves qui préparent des examens qui viennent nous voir, souligne Hermann Amegnaglo, responsable d'Optima cours à Rouen. Depuis le déconfinement, nous avons un boom de demandes auprès des élèves de primaire."
Des notions primordiales
Les parents, après plusieurs semaines de cours à domicile, "se sont rendu compte des difficultés de leurs enfants", poursuit Hermann Amegnaglo, qui propose des stages de pré-rentrée avant la reprise des cours. "Nous travaillons au cas par cas pour vérifier que les notions sont bien acquises." Le français et les mathématiques sont ainsi les deux matières ciblées par l'opération École ouverte, menée dans plusieurs établissements de l'agglomération rouennaise. "Nous permettons aux enfants de reprendre le chemin de l'école avant la rentrée et de faire des révisions", détaille Valérie Fieffé, inspectrice de l'Éducation nationale dans l'académie de Rouen.
Valérie Fieffé
Herlé Bossennec, principal du collège Alain à Maromme, qui accueille une de ces opérations École ouverte, souligne d'ailleurs l'engouement de la part des parents pour ces sessions d'apprentissage. Le confinement et le retard de certains élèves sur des notions essentielles n'y seraient pas étrangers. "Le mot d'ordre est de s'assurer que l'orthographe, la grammaire ou encore le calcul et les fractions sont bien acquises", complète Valérie Fieffé.
Gabin, qui fait sa rentrée en classe préparatoire, a choisi de faire du soutien scolaire avant de débuter les cours en septembre.
Reprendre ses marques
Une trentaine d'élèves de CM1 et CM2 participent à cette semaine d'apprentissage au collège de Maromme. L'occasion aussi pour eux de dédramatiser l'entrée à venir dans le nouvel établissement. "Il faut toujours un mois et demi, jusqu'aux vacances de la Toussaint, pour qu'un jeune prenne ses marques", indique Herlé Bossennec. "Ça se passe bien, je pense que ça ira au collège", confie ainsi, un peu intimidé, Adama, 11 ans, qui fera son entrée en classe de 6e.
Quant à la rentrée scolaire et à l'accueil, dans ce collège de Maromme, de plus de 600 élèves à partir de mardi, le principal se veut confiant : "Ce sont surtout les parents qu'il faut rassurer car le stress est souvent communicatif avec leurs enfants." D'ailleurs, sur les mesures sanitaires, "nous avons déjà quelques mois de recul sur le dispositif et nous saurons nous adapter", précise le chef d'établissement.
- Écoutez le reportage de Tendance Ouest :
Reportage au collège Alain à Maromme
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