Il n'y a pas que les vaches et les chevaux. Autruches, lamas, zébus, chameaux, yacks, buffles et autre wallabies vivent aussi dans l'Orne ! Le Parc animalier d'Ecouves, près de Sées, idée de balade pour votre ultime week-end de vacances ? Il est situé sur la commune du Bouillon, qui compte 180 habitants et… 400 animaux sauvages !
Pourtant au printemps dernier, avec la période de confinement lié au Covid-19, son dirigeant Vincent Chauvin était très inquiet : les animaux avaient dû continuer à être nourris et soignés, alors que le Parc devait rester fermé au public, le privant de recettes financières.
Le ministre de l'Intérieur en personne était intervenu pour autoriser sa réouverture, à partir du week-end de l'Ascension.
"Notre meilleure saison"
Depuis, les Français ont eu besoin de sortir de chez eux, besoin de nature, de grands espaces. "On est une entreprise-type de ce qu'ils attendaient pour leur déconfinement, 2020 sera notre meilleure saison", se réjouit désormais Vincent Chauvin.
"On a doublé notre chiffre d'affaires sur le mois de juin. On a fait + 120 % en juillet, notre lodge était complet sur juillet et août." La fréquentation 2020 du parc devrait atteindre les 40 000 visiteurs, soit quelque 5 000 de plus qu'en 2019.
Ce Parc est le seul de ce type dans tout le département, dédié depuis 2006 à la conservation des animaux. Outre le Covid, il a souffert de la sécheresse et de la canicule. Qu'à cela ne tienne, pour abreuver ses animaux, Vincent Chauvin a fait réaliser un forage : 1 000 litres d'eau sortent désormais chaque heure de 74 mètres de profondeur. Et l'afflux de visiteurs durant l'été permet de voir l'avenir avec sérénité : "On va d'abord rembourser notre prêt Covid, garanti par l'État", explique Vincent Chauvin, qui vient d'effectuer deux recrutements pour compléter ses équipes.
Et il se met à nouveau à vouloir concrétiser des projets de développement : le parc de 18 hectares devrait accueillir en septembre des bisons d'Europe, une salle de snacking avec des produits normands va être construite, alors qu'un autre bâtiment est en cours de construction pour faire cohabiter plusieurs races d'animaux. Le Parc animalier voudrait passer de 18 à 50 hectares, incluant une structure pour soigner les animaux blessés que recueillent les Ornais sur le bord des routes, et qui lui sont souvent apportés.
Enfin, l'année 2021 sera forcément particulière, puisque ce sera la quinzième année d'existence de ce parc qui, au fil du temps, séduit toujours davantage de visiteurs, qui viennent de plus en plus loin.
Ecoutez ici Vincent Chauvin:
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