"Les deux candidats à la reprise (NetOil et Alafandi Petroleum Group, ndlr) n'ont pas amélioré leur dossier" depuis début septembre, a estimé Pierre de Bousquet, lors d'une conférence de presse de rentrée. "La bonne surprise n'est pas venue".
Le dossier présenté par NetOil "est difficile à recevoir en l'état", a exprimé le préfet, rappelant en outre que La Commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures avait émis un avis défavorable sur les capacités du groupe NetOil à reprendre la raffinerie de Petit-Couronne.
Le tribunal de commerce de Rouen doit statuer le 2 octobre prochain sur le sort du site industriel : soit la cession à l'un des deux candidats, soit la liquidation. Si la seconde hypothèse se produit, "il faudra imaginer des repositionnements" du site (stockage notamment), a précisé Pierre de Bousquet.
En affichant un certain pessimisme, le représentant de l'Etat prépare-t-il les salariés à s'attendre au pire ?
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.