"Refuser l'autorité, voilà le mal de notre société", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, venu participer mercredi 12 août à la mi-journée à l'hommage national rendu à Éric Monroy, au commissariat du Mans. Puis les obsèques du policier ont été célébrées en l'église Christ-Roi du quartier Courteille à Alençon, avant son inhumation à quelques kilomètres de là, à Saint-Germain-du-Corbéis. La légion d'honneur et le grade de capitaine lui ont été décernés à titre posthume. Le policier âgé de 43 ans, tué le 6 août par un chauffard ivre qui prenait la fuite, vivait à Arçonnay, commune proche d'Alençon. C'est aussi à Arçonnay qu'habite Jean-Pierre Camus, qui, comme Éric Monroy, a été pompier volontaire dans sa commune : "Je suis très éprouvé. Il était quelqu'un de bien, très gentil, serviable, et généreux", témoigne-t-il.
Une cagnotte Leetchi a été ouverte "pour apporter un soutien financier à Noeline, Lucie, Mathilde, les filles du policier, et à sa compagne Laurence". Mercredi, plus 1 000 dons avaient permis de collecter quelque 30 000 €.
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