Le procédé n’est pas banal et s’inscrit totalement dans la vague de développement durable. Son nom ? Projet "Vésuve" pour Valorisation de l’eau surchauffée de l’Unité de valorisation énergétique. Dès la fin de l’année 2013, une partie de l’agglomération rouennaise se chauffera aux ordures. Ou plus exactement grâce à l’énergie dégagée par l’incinération des ordures. La construction de ce nouveau réseau de chaleur prendra place au Smédar, qui traite les déchets ménagers de l’agglomération.
90% des bâtiments
Dans son unité de valorisation énergétique, le syndicat communautaire voit passer 325.000 tonnes de déchets par an. L’incinération de toutes ces ordures produit de la vapeur. Cette source d’énergie sera utilisée comme base de chauffage dans le nouveau réseau de chaleur. Mais aussi pour faire tourner une turbine qui produira de l’électricité. Le futur réseau devrait alimenter le chauffage des bâtiments collectifs de Grand et Petit-Quevilly à 90%.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’utilisation de ce nouveau réseau de chaleur local n’entraînera pas une diminution de la facture des ménages. Une décision qui s’explique par la nécessité d’amortir le coût de l’investissement. Car pour ce chantier, le Smédar va devoir débourser 12,418 millions d’euros, dont 5,668 millions seront fournis par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Les travaux ont commencé par le creusement des 11,5 kilomètres de tranchées. Les premiers raccordements sont prévus dans un an pour Petit-Quevilly, et fin 2013 pour Grand-Quevilly. Une fois le chantier terminé, près de 10.000 logements ainsi que de nombreux bâtiments publics seront branchés sur ce réseau de chauffage.
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