La superstar: Messi
Lisbonne sera privé de son idole. Ronaldo a été éliminé vendredi avec la Juventus Turin, et puisque Luka Modric l'a été aussi avec le Real Madrid, Lionel Messi sera le seul Ballon d'Or présent lors de ce "Final 8" du 12 au 23 août.
Mais l'Argentin, auréolé d'un septième titre de Pichichi (meilleur buteur d'Espagne), y arrive avec plus de pression, tant la saison ratée de Barcelone contraint les Catalans à être performants en C1.
"Il va falloir que l'on change en profondeur si on veut se battre pour la +Champions+", avait fulminé le sextuple Ballon d'Or en juillet, conscient que seule la "Coupe aux grandes oreilles", plus soulevée par le Barça depuis 2015, ferait oublier ces derniers mois de déceptions et de polémiques.
Etincelante samedi lors du 8e retour contre Naples, "La Pulga" est encore apparue esseulée dans l'attaque catalane. Comme souvent cette saison, il devra se démultiplier.
Le goleador: Lewandowski
Il est la tête de gondole d'un Bayern Munich perçu comme le grand favori de l'épreuve. Le Polonais Robert Lewandowski continue d'affoler les compteurs à la pointe de l'attaque bavaroise, au moins aussi bien en Coupe d'Europe que sur le plan national.
Auteur de 13 buts en 8 matches de Ligue des champions, et impliqué sur les sept buts marqués par son club contre Chelsea en huitièmes (quatre passes décisives, trois buts), "Lewy" caracole en tête du classement des buteurs de la compétition et pourrait se consoler avec ce trophée, à défaut d'avoir soulevé celui du Soulier d'or européen récompensant le meilleur buteur des cinq grands championnats (revenu à Ciro Immobile de la Lazio Rome). Mais c'est surtout le rêve de triplé Coupe-Championnat-Ligue des champions avec le Bayern qui anime le buteur de 31 ans.
Le duo espéré: Neymar-Mbappé
Le Paris SG, en quête désespérée d'un titre en Ligue des champions, va sortir l'armada. Cette fois, Neymar est bien présent et opérationnel: le Brésilien a même eu de longues semaines de préparation, la Ligue 1 n'ayant pas repris.
Son association avec Kylian Mbappé promettait des étincelles, mais le Français s'est blessé à la cheville fin juillet, engageant une course contre la montre pour revenir à temps pour les quarts de finale.
Avec un tableau a priori dégagé jusqu'à la finale, les deux stars parisiennes n'ont probablement jamais été aussi proches d'offrir à leurs dirigeants et supporters leur grand sacre. A condition que la malédiction qui suit Paris en C1 n'enraye pas le tournoi de ce duo flamboyant.
La muraille: Oblak
Dans la touffeur estivale de l'été lisboète, Jan Oblak sera chargé de refroidir les ardeurs des artilleurs rivaux. L'ancien gardien du Benfica, l'un des meilleurs portiers d'Europe, est l'atout sécurité de l'Atlético Madrid et de son entraîneur Diego Simeone.
Le portier slovène (27 ans) est pour beaucoup dans l'incroyable qualification des "Colchoneros" pour les quarts de finale aux dépens de Liverpool, tenant du titre battu à Anfield en mars au match retour (3-2 a.p.). Et il aborde avec appétit le quart contre Leipzig: "Nous sommes prêts pour ce nouveau défi", a-t-il prévenu samedi.
L'artiste: De Bruyne
Le passeur décisif par excellence. Auteur de vingt "caviars" en Premier League cette saison, record de Thierry Henry égalé, Kevin De Bruyne arrive à Lisbonne en pleine confiance avec Manchester City.
"Cette saison, nous ratons beaucoup de buts, sinon Kevin De Bruyne aurait 30 passes décisives. Il est tellement bon", l'a complimenté récemment son partenaire Gabriel Jesus.
Pour le Belge et le club mancunien, tombeurs du Real Madrid de Zinédine Zidane en huitièmes, le mode mission est enclenché: cela fait de longs mois que City rêve d'un premier sacre en C1.
Les sans-grade: Schick, Depay, Gomez...
On ne les attendait pas si haut, mais ils tiennent la dragée haute aux stars. A Leipzig, que l'attaquant vedette Timo Werner a quitté pour Chelsea avant même la fin de la C1, les espoirs reposent notamment sur le Tchèque Patrik Schick et le Danois Yussuf Poulsen.
A Lyon, le Néerlandais Memphis Depay voudra mettre concrétiser son immense ambition pour s'attirer les regards de grandes écuries européennes, tandis que l'Argentin "Papu" Gomez, le capitaine de l'Atalanta, aura la lourde charge de transposer sur le plan européen la fantastique animation offensive bergamasque, qui a fait chavirer l'Italie cette saison.
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