A Quincampoix, certains habitants le connaissent bien. Il faut dire qu’il n’est pas difficile à repérer sur son grand tricycle en métal, ou sur son quad, tiré par une joyeuse troupe de chiens.
Dans la région, ils sont une poignée comme lui à pratiquer le mushing, la course de chiens de traîneau. Yohann Henry, en passionné, pourrait parler des heures de ses champions. "Le chef de meute n’est pas nécessairement le chien de tête, explique-t-il en caressant un jeune mâle. Ce dernier est plus proche du musher, plus intelligent. Dans un attelage, tout se fait à la voix".
Sur terre ou sur neige
Dès l’âge de 6 mois, les chiens sont dressés pour évoluer devant un vélo, puis un "kart" (le fameux tricycle), un quad ou un traîneau. Et l’été, race nordique oblige, c’est repos. En compétition, plusieurs catégories existent : de un ou deux chiens à illimité. Les courses, elles, vont de 7-8 km (sprint) à 40-60 km (longue), en passant par 30 km (moyenne).
Président du Club de chiens de traîneau de Saint-Etienne-du-Rouvray et membre actif de la Fédération française de pulka et traîneau à chiens (FFPTC), qui ne permet le recours qu’aux quatre races nordiques (Huskie, Malamute, Groenlandais et Samoyède) contrairement à la Fédération française de sports de traîneau, Yohann Henry sillonne la France et se frotte aux meilleurs. En janvier 2014, il espère concourir à la Grande Odyssée, la course mythique de la Vallée de la Maurienne, dans les Alpes.
En attendant, il prépare actuellement, comme chaque année, le grand rendez-vous du Trophée du Rouvray (3 et 4 novembre prochains) où s’affrontent jusqu’à 80 mushers.
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