"En Haute-Normandie, seuls les hôpitaux du Havre, d'Evreux et de Rouen peuvent prélever", souligne le docteur Edgar Menguy, à la tête de cette unité. Pour qu’une greffe réussisse, la compatibilité donneur-receveur doit être la plus grande possible. Plus le choix est large, plus grande est la probabilité de trouver le "bon" donneur.
C’est pour répondre à ces impératifs qu’a été créé le schéma interégional d’organisation sanitaire. "Cela nous offre une interrégion de 10 millions d’habitants." Le CHU de Rouen suit une cinquantaine de procédures par an, mais seule une trentaine aboutit.
Pour donner de son vivant, une partie de son rein ou de son foie, il faut être un proche du patient. Mais la majorité des greffons sont prélévés sur des patients en état de mort encéphalique. "Leur cerveau est détruit, mais le coeur bat encore".
C’est alors que commence la course contre la montre car le coeur et le poumon ne peuvent être conservés que 4 heures, le foie 12 heures et le rein entre 36 et 48 heures.
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