Ne vous inquiétez pas si vous ne lisez que Bô-Érou, sur la partie basse du panneau flambant neuf érigé à la porte du village : vous entrez bien à Bois-Héroult. Le vendredi 31 juillet, la petite commune du pays de Bray est devenue la première en Normandie à se signaler en Français et en langue normande. "Tout un symbole" pour le maire et conseiller régional Édouard de Lamaze, chargé par Hervé Morin d'une mission sur le "parler régional".
Transmission du patrimoine local
Avec ce type de panneau, c'est la question de la transmission d'un patrimoine immatériel et donc invisible qui se pose. "Nous avons la preuve que le nom de la commune s'écrivait déjà comme ça en 1200", s'enthousiasme l'élu. C'est environ 600 ans plus tard que l'orthographe actuelle a été adoptée.
Des histoires comme celles de Bois-Héroult, il y en a des dizaines à raconter dans les villes et les campagnes normandes. C'est pourquoi une quarantaine de municipalités ont déjà fait la demande pour que le comité scientifique recherche les origines de leur nom, comme Épaignes et Neufchâtel-en-Bray. Une coquetterie dont le coût reste minime car, selon Édouard de Lamaze, il faut compter "220€, à la charge de la commune", pour changer les panneaux et afficher fièrement cette part de son héritage culturel.
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Bien sûr M. le Maire mais 220 euros c'est sûrement le prix unitaire du panneau sans compter la dépose de l'ancien et la pose du nouveau.
On nous dit à la charge de la commune et le reste c'est aux contribuables normands !!!!!!