Le 19 septembre dernier, les parents ont fait état de leur différend devant le tribunal correctionnel de Rouen : la mère comparaissait pour non-représentation d’enfant de janvier à juin 2012, à Grand-Couronne.
Octobre 2009. L’ordonnance de non-conciliation fixe la résidence principale de la fillette chez la mère et accorde un droit de visite au père un week-end sur deux. La séparation des parents s’avère conflictuelle, l’homme, devant leur fille, se montre vulgaire envers son ex-femme. Il repart d’ailleurs souvent désappointé : la fillette est malade ou pleure et refuse de partir avec lui.
La mère ne fait rien pour inciter l’enfant à le rejoindre. Depuis le 6 janvier dernier, le père dépose régulièrement plaintes et mains courantes. La prévenue s’en explique : "En janvier, il est reparti quand je lui ai demandé d’attendre. Il ne s’est même pas passé cinq minutes. Une autre fois, il s’est présenté à 18h45 au lieu de 18h." Le climat familial ne semble pas près de s’apaiser : la mère a annoncé qu’elle refuserait de présenter l’enfant “fragile.”
La prévenue encourt deux mois de prison avec sursis. Délibéré au 17 octobre.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.