Le 11 avril dernier, vers 4 heures, une patrouille de la Brigade anti-criminalité remarque deux hommes et une femme au comportement suspect qui se promènent, rive droite, en longeant les voitures stationnées. Soudain, l’un d’eux jette une pierre contre la vitre d’un véhicule, puis les trois compères tentent d’ouvrir la portière d’un autre. En vain. Ils ont plus de succès sur un troisième, ouvrent le coffre et récupèrent une mallette. Les policiers interviennent alors en flagrant délit.
Les interpellations sont musclées. Les trois prévenus, ivres, nient farouchement les faits. Ils se plaignent de violences policières, dont ils ne font pas état aux médecins. La femme affirme s’être enfuie par peur des policiers. “Je me suis glissée sous une voiture. J’en ai été sortie par les cheveux.”
Le plus âgé des hommes a déclaré n’avoir “rien volé, rien dégradé. On a été arrêté à tort !” Le troisième interpellé surenchérit : “On se promenait avec des amis dans Rouen. J’ai clenché le coffre, il était ouvert ! J’ai pris la mallette”, tout en précisant “ne pas avoir pensé à dénoncer les coups de poing qu’il aurait reçus” !
Le 19 septembre dernier, les trois prévenus ont été respectivement condamnés à des peines de 3 mois de prison avec sursis à 8 mois de prison ferme.
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