Elle a donné sa vie à la danse. D’abord la danse classique puis la danse sportive. "J’ai gagné ma première compétition à l’âge 5 ans !" se remémore Stéphanie Godet, appréciant le chemin parcouru. Ses premiers pas, elle les a fait avec son frère Jean-Sébastien, qui ouvrira ensuite l’école de danse Godet à Elbeuf.
C’était avant de rencontrer, il y a cinq ans, son partenaire et désormais complice : Gwenaël Lavigne. Ensemble, les danseurs rouennais, devenus célèbres, vont suivre un parcours planétaire : trois fois champions du monde senior en 2009, 2010 et 2011 pour les danses latines, champions du monde "10 danses" (danses latines et danses standard) en 2011, ils portent haut les couleurs de la France en gagnant à quatre reprises le German Open à Stuttgart, plus grande compétition internationale ou à Blackpool en 2009, lieu mythique de la danse sportive. "Je ne suis pas née dans un milieu de danseurs, précise Stéphanie Godet, j’y suis venue par passion".
La danse toujours
Chaque jour 3 à 4 heures d’entraînements sont nécessaires pour une condition physique irréprochable. "C’est vrai, je n’ai pas une vie banale", admet la danseuse. Toujours sur le départ, entre deux avions. Mais il n’y a pas l’ombre d’un regret dans sa voix. "La danse, c’est vraiment magique. On donne tout ce que l’on peut", lance, étincelante, celle qui défendra une quatrième fois son titre de champion du monde le 1er décembre prochain à Rouen.
Un jour, elle le sait pourtant, il faudra raccrocher mais son avenir, elle le voit tout tracé : "je donne déjà des cours de danse" précise Stéphanie Godet qui se projette aussi juge de compétition. "Je serai de l’autre côté de la barrière cette fois" sourit-elle. La danse, toujours la danse.
Ariane Duclert
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