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Coronavirus: en difficulté, Trump tente de reprendre la main

A la peine dans les sondages à bientôt cent jours de la présidentielle, critiqué pour sa gestion du coronavirus, Donald Trump tente mardi de reprendre la main en relançant ses conférences de presse régulières sur la crise sanitaire.

Coronavirus: en difficulté, Trump tente de reprendre la main
Donald Trump à la Maison Blanche le 20 juillet 2020 - JIM WATSON [AFP]

"D'énormes progrès sont réalisés sur les vaccins et les thérapies!!!", a tweeté le président des Etats-Unis en début de matinée, pour donner le ton, résolument optimiste, de son intervention prévue à 17H00 (21H00 GMT).

"Vous n'allez jamais entendre cela de la part des médias bidon au sujet du virus chinois, mais par rapport à la plupart des autres pays, qui souffrent énormément, nous nous en sortons très bien -- et on a fait des choses que peu d'autres pays auraient pu faire!", a-t-il ajouté.

Des propos comme ceux-ci lui valent des accusations de déni de la réalité.

Car après une amélioration vers la fin du printemps, l'épidémie a repris de plus belle dans le pays, déjà le plus endeuillé au monde avec 140.900 morts. Le nombre de cas explose -- plus de 60.000 par jour depuis une semaine, pour un total de 3,83 millions depuis le début de la pandémie -- et les décès quotidiens sont aussi repartis à la hausse -- plus de 700 par jour en moyenne.

La situation est particulièrement inquiétante dans des Etats du Sud comme la Californie, la Floride ou le Texas.

Reprendre les conférences de presse sur le virus, comme le milliardaire républicain en tenait presque quotidiennement au plus fort de la pandémie au début du printemps, revient toutefois à admettre que la situation est grave.

"Gauche radicale"

Et il s'agit d'un changement de stratégie: jusqu'ici, il avait tenté coûte que coûte de tourner la page du Covid-19, pressé de relancer l'économie ainsi que sa campagne pour la présidentielle du 3 novembre.

Mais après un meeting raté à Tulsa, dans l'Oklahoma, en juin, devant un auditoire clairsemé, la progression de l'épidémie ne lui a pas permis de continuer avec les grandes réunions publiques qu'il affectionne.

Pendant ce temps-là, son adversaire démocrate Joe Biden, qui ne se déplace pourtant que précautionneusement sur le terrain, est considéré comme plus compétent pour faire face aux multiples crises que traversent les Etats-Unis. Il creuse l'écart dans les sondages: si l'élection avait lieu aujourd'hui, il l'emporterait haut la main, à en croire les intentions de vote.

Le changement de la Maison Blanche s'est accompagné d'une inflexion de discours sur la question emblématique et hautement sensible du port du masque.

Après avoir longtemps refusé de le faire, Donald Trump s'est affiché en public avec cette protection pour la première fois le 11 juillet et l'a même défendue lundi comme "patriotique", photo de lui masqué à l'appui sur son compte Twitter -- sans aller jusqu'à réclamer le port du masque dans l'ensemble du pays.

Mais le président-candidat devrait aussi profiter des projecteurs du "briefing" régulier pour aborder les autres thèmes de la campagne, à défaut de pouvoir haranguer les foules dans les différentes villes du pays.

Il l'a fait mi-juillet lors d'une conférence de presse censée être consacrée à la Chine, qu'il a rapidement transformée en violente diatribe contre Joe Biden, accusé de "dériver vers la gauche radicale".

Un thème repris mardi matin sur Twitter.

Saluant de "bons chiffres" sur les marchés financiers, il a lancé: "Vous voulez les voir plonger? Votez pour la gauche radicale avec leurs grosses hausses d'impôts!"

Il a aussi une nouvelle fois estimé sans preuves à l'appui que le vote par correspondance, que beaucoup d'Etats veulent favoriser face au risque sanitaire, allait "conduire à l'élection la plus corrompue de l'histoire" du pays.

Donald Trump pourrait enfin revenir sur ce qui semble être son principal angle d'attaque ces derniers jours, intensément relayé par les médias conservateurs comme Fox News: la menace d'envoyer des forces de l'ordre fédérales dans plusieurs grandes villes gouvernées par des démocrates, dont Chicago ou New York, après de premiers déploiements controversés à Portland dans le nord-ouest du pays.

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