Symboliquement, il en a fait son premier dossier dans son costume tout neuf de président de la Métropole Rouen Normandie. Le vendredi 17 juillet, Nicolas Mayer-Rossignol s'est rendu sur le site d'UPM Chapelle Darblay pour tenter de faire bouger les lignes, alors que l'entreprise de recyclage de papier est maintenant en veille, avec un outil de production à l'arrêt mais maintenu en état de marche pour un peu moins d'un an.
Pour que l'État soit à la hauteur de l'enjeu
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, il y a donc urgence à trouver une solution pour ne pas voir disparaître "le seul site français de recyclage de papier". Comme il l'avait fait en campagne, il demande à l'État de prendre position pour défendre "l'emploi, la transition écologique et l'économie circulaire".
Selon ses informations, certaines entreprises ont montré un intérêt pour Chapelle Darblay. Le problème ne serait donc pas financier, mais plutôt politique. "Le groupe UPM a des exigences stratégiques : ils veulent bien céder le site mais pas à quelqu'un qui viendrait marcher sur leurs plates-bandes", développe le sénateur Didier Marie. En clair : le site aurait besoin de se tourner vers d'autres secteurs d'activité pour reprendre, comme celui de la ouate pour l'isolation.
À son échelle, la Métropole avait déjà fourni du travail technique pour étudier cette possible reconversion. Mais encore faut-il rassurer le vendeur et le potentiel acheteur. C'est sur ce dossier que Nicolas Mayer-Rossignol attend le gouvernement de pied ferme : "Des fois il y a des situations juridiques compliquées. L'État a les moyens de participer." À condition que, cette fois, ses demandes de rendez-vous obtiennent une réponse.
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