Pas facile de se projeter, entre les rails de fer, les fils dénudés, les plaques de plâtre et la moquette défraîchie. Mais leur enthousiasme communicatif laisserait presque entendre les premiers rires d'enfants et tintements de tasses à café, au milieu du chantier. Car c'est la principale vocation du Fabalab que Laure Hamel et Élodie Avenel veulent créer dans cet ancien espace de bureaux de Bihorel : un lieu de rassemblement, de vie et de partage pour les enfants et les parents, qui fait défaut jusqu'à présent dans l'agglomération de Rouen.
"On peut juste venir ici pour le plaisir"
La transformation de ces 140 m2, c'est la concrétisation d'une idée qu'Élodie Avenel "fait mûrir et évoluer depuis 10 ans", jusqu'à sa rencontre il y a quelques mois avec Laure Hamel. Ensemble, les deux comparses vont faire le grand saut et donner un lieu de vie pérenne aux animations qu'elles proposaient déjà ponctuellement, notamment via l'association Yes mum, notamment des matinées entre parents et enfants (ou bébés) ou des soirées pour les futures mamans et futurs papas. "Ce sera un espace chaleureux pour se poser, prendre un café pendant que votre enfant s'amuse, présente Élodie Avenel. Mais, en plus, il y aura des professionnels qui pourront recevoir dans des bureaux sur place et des ateliers programmés pour ceux qui le veulent."
Quand les travaux seront terminés, le Fabalab proposera plusieurs espaces dédiés à la détente, à la formation ou encore à la rencontre avec des professionnels. - Le Fabalab
Même si ces professionnels des questions de l'enfance et de la parentalité pourront régler certains problèmes, Laure Hamel voit surtout ce Fabalab comme un endroit joyeux : "On n'est pas obligé d'avoir un problème, on peut juste venir ici pour le plaisir, pour rompre l'isolement que l'on peut connaître seul chez soi avec son enfant ou apprendre à passer du temps de qualité avec son enfant !"
Des parents déjà conquis
Entre aides et informations, récréation, ateliers et même "des formations sur la parentalité en entreprise", ce lieu se veut multiple. Une promesse qui attire, puisque les 5 000 € espérés avec le lancement d'une cagnotte en ligne ont été dépassés. Mieux encore : plus que le soutien financier, non négligeable pour participer aux travaux et à l'équipement du Fabalab, Laure Hamel préfère retenir les dizaines de messages de soutien reçus ces derniers temps, comme autant d'encouragements à poursuivre les travaux.
De la motivation, il en faudra si les deux jeunes femmes veulent tenir leur objectif d'ouvrir en septembre, afin que leur structure devienne rapidement, comme elles l'espèrent, un incontournable dès la reprise du rythme scolaire.
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