Ils ne peuvent que donner leur avis, mais leurs opinions seront forcément prises en compte, au vu de ce qu'ils représentent dans l'agglomération touchée par l'incendie de Lubrizol : les autorités compétentes sur la gestion des risques, d'une part, et la majorité des électeurs rouennais qui se sont prononcés dernièrement, de l'autre. Le mardi 7 juillet, le Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) et Nicolas Mayer-Rossignol ont émis des avis opposés sur la demande d'accroissement de l'activité sur le site de l'entreprise.
NMR contre, le Coderst pour
Pour le nouveau maire, c'est un grand non. "Il y a deux points sur lesquels je ne transigerai jamais : la sécurité et la transparence", assure NMR, qui pointe du doigt "les nouvelles dispositions règlementaires de sécurité industrielle [qui] ne sont pas adoptées et sont toujours en consultation publique", l'absence de proposition "pour améliorer l'alerte et l'information des habitants" ou encore la nécessité de laisser un panel de personnes se rendre sur le site pour se rendre compte de la situation.
De son côté, le Coderst s'est basé sur l'enquête menée par la Dréal pour rendre un avis favorable à une réouverture, à condition que certaines clauses soient respectées, comme l'amélioration des moyens de détection et d'extinction des incendies ou "l'augmentation des capacités de rétention sur site des produits et des eaux d'extinction à 100 %". Si les représentants de Lubrizol se plient à cette demande, le préfet pourra alors autoriser cette reprise de l'activité. Une actualité qui fera sûrement beaucoup parler, le vendredi 10 juillet, lors du prochain Comité de dialogue et de transparence entre autorités, élus locaux et associations de riverains.
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