Débarrassées de la poussière qui s’y déposait depuis l’année 2000 et leur dernière grande restauration, les grandes orgues font résonner l’édifice d’une vibration au volume et à la clarté décuplés.
3 800 tuyaux à nettoyer un par un
“Il a fallu régler toutes les parties mécaniques et retirer chaque tuyau de l’ensemble pour le nettoyer à la soufflette, le réaccorder et le réajuster”, détaille l’organiste titulaire Alain Bouvet. “Un travail de fou, quand on sait que cet orgue compte pas moins de 3 800 tuyaux ! Il faut être trois pour mener ce travail à bien. Pour autant, il n’y a pas eu besoin de le réparer : seulement le dépoussiérer. C’est ce que nous faisons tous les dix ans.” C’est Denis Lacourre, facteur d’orgue à Nantes, qui s’est occupé du chantier avec plusieurs de ses employés. Eux sont justement spécialisés dans les instruments réalisés par Aristide Cavaillé-Coll, dont l’exemplaire de l’abbatiale Saint-Etienne fait partie des chefs d’œuvre.
Déjà responsable de la dernière restauration de l’instrument, Denis Lacourre le connait bien : “Ces grandes orgues sont une perfection. Elles disposent d’une mécanique très compliquée et d’un degré de complexité très important. Elles sont techniquement parmi les plus abouties du facteur d’orgue, et jouissent à ce titre d’une réputation mondiale”, s’enthousiasme-t-il. 55 000 euros auront été déboursés par la Ville de Caen et la Direction régionale des affaires culturelles pour redonner à l’orgue de Saint-Etienne, le plus important de la région, son timbre si particulier.
Un concert inaugural sera donné ce mercredi soir à 20h30 dans l'abbatiale Saint-Etienne.
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