La société Sirac, exploitante de l’usine d’incinération de Colombelles qui alimente Hérouville en chauffage, réclame à la ville une somme de plus de 3 millions d’euros.
"Prête à faire des efforts"
L’affaire prend aujourd’hui une nouvelle tournure, tandis que la Sirac a mis à exécution ses menaces. Au terme de la coupure estivale pour l’entretien annuel du réseau, l’entreprise n’a pas rétabli le chauffage. A quelques jours de la trêve hivernale, la commune pourrait donc être contrainte de recourir au gaz.
"On arrive à un système de chantage : nous chauffer au gaz représenterait un surcoût de 120%, mais le Syvedac doit comprendre que la hausse demandée est trop importante. La commune est prête à faire des efforts pour régler nos arriérés, mais à un prix raisonnable", réagit Rodolphe Thomas, le maire d’Hérouville, qui dénonce "une position autoritaire du syndicat".
De son côté, le Syvedac, par la voix de son président Jean-François Le Querler, justifie une telle augmentation : "Nous avons réalisé 53 millions d’euros d’investissements à l’usine de Colombelles. Cette hausse du coût de la chaleur a été proposée en décembre 2010, et envisageait une progression régulière. Depuis février 2011, Hérouville n’a plus payé un centime. Ce système de chauffage urbain a offert pendant 25 ans un tarif bien moindre à ceux des autres communes dont le Syvedac est en charge. Ils pourraient eux aussi participer à l’effort collectif", déplore-t-il.
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