L'événement fait écho au festival Normandie impressionniste, jusque dans son nom. Rouen impressionnée revient pour une deuxième édition, légèrement retardée par la crise sanitaire. Depuis le début de semaine, des pointures du street art à Rouen et en France investissent leur chantier sur les quartiers Grammont et Saint-Sever. Comme Nelio, cet Ardéchois qui prépare une vue de Rouen sur une façade d'un immeuble d'habitation d'une quinzaine de mètres. "Je suis parti d'un paysage que j'ai voulu rendre minimal, épuré, en jouant sur les saisons pour les couleurs", explique-t-il depuis sa plateforme, montée sur une grue.
Nélio s'attaque au rouleau à une façade de 15 mètres.
À 200 mètres de là, la Rouennaise Lizponio s'attaque à la façade du centre socioculturel Simone-Veil, faite de galets. Au pinceau, elle travaille la touche de couleur avec des dégradés de bleu et de vert.
"C'est pour reproduire les effets de lumière des impressionnistes, notamment dans l'eau", explique-t-elle.
La Rouennaise Lizponio peint un par un les galets de la façade du centre socioculturel Simone-Veil.
Deux parcours de visite en septembre
Cette première dizaine d'œuvres doit être achevée d'ici le 17 juillet. Une deuxième session avec les artistes internationaux est prévue au cœur de l'été, pour une inauguration complète le 25 septembre.
De quoi mettre en lumière ces quartiers populaires. "On parle positivement de ces quartiers qui, parfois, souffrent d'a priori erronés", note Olivier Landes, le commissaire de l'exposition. C'est lui qui a choisi les artistes et les a sélectionnés pour leur profil et leur compréhension des sites. "C'est le rapport au contexte, à ce quartier, à la rive gauche de la Seine, à l'histoire longue, mais aussi aux aspects techniques des sites."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.