Un rassemblement s'est tenu le mercredi soir 24 juin devant le palais de justice d'Alençon, à l'appel de plusieurs associations locales, en soutien à une jeune Ivoirienne de 17 ans, arrivée il y a un an dans l'Orne après avoir fui son pays, "pour avoir une vie meilleure que dans son pays", expliquent les manifestants. Elle est enceinte de sept mois et demi, sans hébergement, en attente d'une audience avec le juge des enfants pour faire valoir sa minorité. Depuis son arrivée en France, les portes se sont fermées et les aides sociales lui sont refusées. "On n'ose pas imaginer une mère avec son nourrisson, hébergés au 115", ont expliqué les manifestants. "Une mère entourée affectivement et soutenue socialement offrira de meilleurs bras à ses enfants", selon une phrase signée Boris Cyrulnik, que l'on pouvait lire sur de multiples affichettes brandies lors de ce rassemblement. Déjà une centaine de personnes s'étaient réunies le vendredi 19 juin dernier devant la préfecture de l'Orne. Les manifestants ont annoncé se remobiliser désormais chaque semaine, jusqu'à obtenir satisfaction.
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