Ils partirent neuf et ne sont plus que deux... Encore nombreux en avril 2019 lors du dévoilement des pays candidats, la liste des postulants présentée ce jeudi (15h00) au Conseil de la Fifa s'est réduite comme peau de chagrin. Il faut dire que la tâche sera lourde pour organiser en juillet-août 2023 ce Mondial dames qui passera à 32 équipes, contre 24 en 2019 en France. Et ce dans un contexte économique très incertain, en raison des effets de la pandémie de coronavirus.
Après le forfait de Brésil au début du mois puis un ultime retrait, celui du Japon, annoncé lundi, il ne reste donc plus que deux candidats, la Colombie et une alliance Australie/Nouvelle-Zélande, soumises jeudi au vote des 37 membres du Conseil de la Fifa, réunis en visioconférence.
Australie et Nouvelle-Zélande bien notées
Publié le 10 juin, le rapport d'évaluation place clairement en tête la candidature commune Australie/Nouvelle-Zélande, avec une note moyenne de 4,1 sur 5, contre 2,8 à la Colombie. Alors encore en lice, le Japon avait obtenu la note de 3,9 sur 5.
La candidature Australie/Nouvelle-Zélande "propose toute une gamme d'options de qualité en termes d'infrastructures sportives et générales. Elle semble également être la plus favorable d'un point de vue commercial", explique le comité d'évaluation. Ce mondial austral serait disputé dans 7 villes d'Australie et 5 de Nouvelle-Zélande, et dans 13 stades dont un seul à construire, à Sydney.
Le dossier colombien repose sur dix villes et dix stades existants, mais dont celui de Cucuta (nord-est) doit subir "d'importants travaux de rénovation".
Premier point noir, selon le rapport d'évaluation, les infrastructures "répondent aux exigences minimales nécessitant des investissements" mais "il existe un risque manifeste que les améliorations nécessaires ne soient pas apportées".
Autre inquiétude majeure pour la Fifa, la sécurité car "bien que la menace terroriste ait connu une baisse significative, des doutes subsistent quant à l'impact potentiel de la criminalité sur les parties prenantes de la compétition".
Autant d'interrogations qui ont soulevé les critiques de la Conféderation sud-américaine (Comnebol).
- Le calendrier international au menu -
L'autre grand dossier sur la table jeudi concerne le foot masculin: une adaptation du calendrier international, en raison de la longue interruption des compétitions due au coronavirus, figure également au menu de la réunion avant une conférence de presse virtuelle du président Gianni Infantino prévue vers 18h00 (16h00 GMT).
Parmi les point épineux, la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), programmée en janvier prochain au Cameroun mais dont plusieurs matches éliminatoires restant à disputer auront du mal à pouvoir être programmés.
La CAN pourrait dès lors être déplacée à l'été 2021, mais elle entrerait alors en concurrence avec l'Euro décalé d'un an. Pourtant, selon plusieurs sources, de nombreuses voix poussent pour que la CAN revienne en été pour éviter aux clubs d'être privés de leurs joueurs au milieu de la saison.
En délicatesse avec l'Afrique, Infantino pourrait se contenter de recommandations à la Confédération africaine de football (CAF) dont le Conseil se réunit le 30 juin.
Le successeur de Sepp Blatter remettra probablement aussi sur la table sa Coupe du monde des clubs, prévue en 2021 en Chine et victime du report d'un an de l'Euro-2020. S'il semble peu probable qu'elle se tienne en été 2022, avant le Mondial prévu la même année au Qatar (en novembre et décembre), elle pourrait avoir lieu en 2023, pour coïncider avec une éventuelle réélection d'Infantino.
Enfin, la Fifa doit aussi donner jeudi des détails sur le fonds global d'aide au football, qui devrait donner lieu à un versement de subventions à certaines fédérations, selon une complexe clef de répartition.
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