Napoléon s'accroche. L'emblématique statue de l'empereur à cheval devant l'hôtel de ville de Rouen devait être déposée, le mercredi 24 juin, mais le chantier ne s'est pas déroulé comme prévu. "Avec six tonnes de levage, elle aurait dû bouger, vibrer ou se lever", explique Christophe Béry, directeur de la fonderie de Coubertin, dans les Yvelines, qui gère le chantier. Mais ça n'a pas été le cas. Rien ne laissait pourtant penser que la statue était scellée, selon les éléments dont les spécialistes disposaient. Néanmoins ils ont préféré ne pas prendre de risques. "Il faut que l'on découvre le socle pour savoir ce qui coince", détaille Christophe Béry. Les ouvriers interviendront finalement à partir du jeudi 2 juillet.
Pour le transport, la tête de Napoléon et celle du cheval devront être enlevées...
Une restauration à venir
La statue de Vital Gabriel Dubray n'a pas bougé de son socle depuis son inauguration en 1865. Et elle commence à montrer des signes de faiblesses. "Un des points de fixation présente des fragilités", explique Aurélien Guilmard, directeur du patrimoine bâti de la Ville. Principe de précaution oblige, la mairie a donc choisi de la mettre en sécurité.
La statue de bronze doit ensuite partir à la fonderie de Courbertin, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans les Yvelines, pour y être restaurée. L'empereur ne devrait donc pas regagner son socle avant plusieurs mois.
Les diverses tentatives de levage ont suscité l'interrogation des Rouennais dans la journée.
L'empereur pourra contempler la flèche de la cathédrale une semaine de plus.
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