La compagnie aérienne Air France a été très impactée par le confinement, d'où l'annonce de la suppression d'emplois, jusqu'à 10 000.
Nathalie Goulet, secrétaire de la Commission des finances du sénat, rapporteur spécial des engagements financiers de la France (autrement dit la dette), s'insurge : "Alors que le gouvernement a refusé d'inscrire dans la loi l'interdiction pour les entreprises ayant des filiales ou des intérêts dans des paradis fiscaux de bénéficier des aides de l'État attribuées dans le cadre de la crise sanitaire, alors que l'État, actionnaire d'Air France, a voté en faveur du bonus de plus de 760 000 pour son PDG, Air France annonce des licenciements de plus de 10 000 personnes. Le ministre déclare ne pas vouloir de départs contraints ! C'est une mascarade insupportable, il faut que le prochain projet de loi de Finances rectificative soit l'occasion d'interdire ce type de pratiques, régulièrement dénoncées." Et la parlementaire de préciser que 760 000 euros correspondent au versement de 90 ans de retraites agricoles.
Ecoutez ici la colère de Nathalie Goulet:
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Suis tout à fait d'accord concernant sa colère. Pas de raison valable pour des licenciements alors que le PDG a eu un vote en sa faveur pour 760 000 euros. C'est aberrant quand on voit la différence incroyable tant au point de vue salaires qu'avantages entre les employés . Le PDG devrait déjà diminuer son salaire car ce n'est pas lui qui fait fonctionner Air France, c'est grâce aux ouvriers. Sans ouvriers, plus d' Air France. Alors qu'il arrête un peu de geindre et de faire son travail comme il se doit. AUCUN EMPLOI SUPPRIMÉ.
Il faut que l'état fasse son travail envers toutes ces magouilles des grands patrons qui nous laminent sur le dos des salariés et après on nous fait pleurer que la France est en faillite......