Avec 124 millions d'euros de dépenses ces 4 dernières années dans l'Orne pour seulement 54 millions de recettes, d'ici la fin de l'an prochain, l'Orne ne pourra plus payer l'aide sociale.
Ecoutez ci-dessous Alain Lambert, président du Conseil général de l'Orne :
Parallèlement, le département réfléchit à comment garder un haut niveau d'investissement (l'Orne est 14e au niveau national), sans augmenter l'endettement et à comment garder un niveau comparable de subventionnement sans rogner sur la masse salariale.
Ecoutez ci-dessous Frédéric Léveillé :
Ce qui est quasiment acquis, c'est que le Conseil général va se recentrer sur ses compétences obligatoires. Mais le reste ne représente que 7% du budget. "Il va falloir qu'on se fasse mal", selon le conseiller général Jean Sellier. Pour Jérôme Nury, "nous ne sommes plus dans la brume, nous sommes dans le brouillard épais des hauteurs du Bocage en hiver".
Gilles de Courson est quant à lui plus cartésien : "nous pourrions après 2013 avoir un autofinancement égal à zéro". Les arbitrages s'imposent lors de la prochaine session plénière de décembre, avec le vote du budget primitif 2013.
Mais déjà les premières mesures d'économie visibles par chacun, sont prises. Pour la réfection de ses routes, le département de l'Orne modifie ses habitudes; il n'utilisera plus de bitume, qui est trop cher, mais des "enduits superficiels", 6 fois moins coûteux...
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