Au procès du volet financier de l'attentat de Karachi, les six prévenus sont déclarés coupables des faits d'abus de biens sociaux et/ou de recel et condamnés à des peines de deux à cinq ans de prison ferme. Le tribunal a estimé que la campagne de 1995 d'Édouard Balladur a bien été partiellement financée grâce à un système de rétrocommissions en marge de contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan. Des peines jugées exemplaires par Sandrine Leclerc, porte-parole d'un collectif de six familles de victimes.
Sandrine Leclerc
François Léotard et Édouard Balladur seront jugés par la cour de justice de la République, seule compétente pour juger les membres du gouvernement pour des infractions commises pendant leur mandat.
La justice ne devait pas se prononcer sur un éventuel lien de causalité entre l'arrêt du versement des commissions et l'attentat de Karachi en 2002, qui avait coûté la vie à onze salariés de la Direction des chantiers navals, dont huit Cherbourgeois : ce volet fait l'objet d'une enquête antiterroriste, toujours en cours.
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