La filière Normandie AeroEspace (NAE), basée à Saint-Étienne-du-Rouvray, a lancé deux nouvelles expérimentations concernant l'utilisation de drones. Il s'agit notamment de pouvoir évaluer la qualité de l'air lors d'incendies majeurs ou de catastrophes, comme celle de Lubrizol.
Premières expérimentations
"L'idée, c'est de pouvoir intégrer des capteurs pour mesurer des tailles de particules ou des polluants dans l'atmosphère, détaille Samuel Cutullic, responsable de la recherche technologie et innovation chez NAE. La problématique que l'on a, c'est de savoir comment on intègre un capteur à l'intérieur du drone et quel est l'impact de celui-ci sur les mesures." Différentes expérimentations sont prévues dans le courant du mois de juin, puis en septembre, avant de pouvoir proposer cet équipement.
Samuel Cutullic
À terme, ce type de drone pourra être confié à des personnes formées au pilotage, dont certaines au sein des sapeurs-pompiers, en tout cas "quelqu'un qui maîtrise forcément le drone", ajoute Samuel Cutullic.
Samuel Cutullic
Quatre prototypes de drones seront expérimentés dans le courant du mois de juin. - NAE
Normandie AeroEspace mène en parallèle une autre expérimentation, "qui devrait converger ensuite avec la première", indique Samuel Cutullic, concernant le vol en essaim de drones. "L'objectif est de faire voler plusieurs drones en même temps en intégrant de l'intelligence artificielle, c'est-à-dire que l'on envoie un drone et qu'ils se coordonnent ensuite entre eux et peuvent être autonomes sur des prises de décision."
Ce travail associe une dizaine d'acteurs normands entre des pilotes de drones, des acteurs de la recherche, comme l'Université du Havre, et de futurs utilisateurs, comme Atmo Normandie.
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