La Cour de cassation a accepté, le mardi 9 juin, que l'enquête sur la disparition de Lydie Logé, en 1993 près d'Argentan, dans le cadre de laquelle le tueur Michel Fourniret a été placé en garde à vue, soit dépaysée à Paris. Le parquet général de Caen (Calvados) estimait en effet opportun que cette information judiciaire soit jointe au dossier d'instruction visant Michel Fourniret, dirigé par la juge d'instruction Sabine Kheris, déjà chargée des investigations sur les disparitions d'Estelle Mouzin, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece.
Le 18 décembre 1993, Lydie Logé disparaissait à Saint-Christophe-le-Jajolet et n'a jamais été retrouvée. Alors que deux enquêtes avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été rouvertes en 2018, en raison de rapprochements établis entre les traces ADN trouvées dans la camionnette de Michel Fourniret et l'ADN d'une ascendante de Lydie Logé. Michel Fourniret et son ex-épouse Monique Olivier ont été placés en garde à vue dans cette affaire, avec "un possible cheminement de Michel Fourniret dans l'Orne, qu'il ne conteste pas".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.