Il y a eu un peu de grabuge. 1 500 personnes, selon la préfecture de Seine-Maritime, ont défilé vendredi 5 juin en fin de journée à Rouen, en hommage à George Floyd mais aussi pour dire non au racisme et aux violences policières, lors d'une manifestation émaillée de heurts avec la police. "Les forces de l'ordre ont fait face à des manifestants qui pour certains étaient hostiles. Ces manifestants ont tenté de s'en prendre à des bâtiments de la police nationale", a indiqué la préfecture de Seine-Maritime. "Les forces de l'ordre ont essuyé des jets de projectiles et, afin de rétablir l'ordre, elles ont fait usage de grenades lacrymogènes", ont ajouté les services de l'État précisant "qu'il y a eu huit interpellations".
Plus calme à Caen
À Caen, des manifestants ont également commencé à se rassembler vers 18h-18h30, le 5 juin, et ils étaient "1 500 en début de manifestation", selon la préfecture du Calvados. Alors que la manifestation était en train de se terminer à 21h20, aucun heurt n'était à signaler, selon la préfecture.
A #Rouen, des milliers de personnes sont actuellement rassemblées contre les violences policières, après la mort aux États-Unis de George Floyd #Normandie pic.twitter.com/jyrGMW0OtI
— Tendance Ouest (@tendanceouest) June 5, 2020
George Floyd était un "Afro-Américain", mort fin mai aux États-Unis, sous le genou d'un policier blanc lors d'une interpellation. L'interpellation et l'agonie de la victime ont été filmées par des passants.
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S'ils étaient plus férus de Normandie ils auraient écrit sur leurs pancartes: "Haro! Haro! mon duc on me fait tort!"
Car ils sauraient que c'est en Normandie, au XIIe siècle après les grandes réformes de Raoul Le Sénéchal pour le compte du duc-roi Henri II Plantagenêt que fut créée pour la première fois dans l'histoire juridique occidentale le droit de se plaindre et d'ester en justice contre un mauvais serviteur de l'administration de l'Etat. Ces affaires étaient même évoquées devant la Cour de l'échiquier siégeant pour la Normandie dans le château de Caen.
Les institutions du droit public de l'état anglo-normand ont donc été pionnières dans la longue marche vers l'état de droit occidental dont certains se plaignent aujourd'hui au point de vouloir son démantèlement au nom d'un individualisme communautariste victimaire qui fait un pas de deux avec le nihilisme...