Son bureau ressemble à un musée sur la Seconde Guerre mondiale. Colette Marin-Catherine, 92 ans, garde une mémoire intacte des événements de la journée du 6 juin 1944. Sa mère avait installé une sorte de poste de secours à l'arrière de leur maison, à Bretteville-l'Orgueilleuse, pour soigner les blessés. Or, les offensives s'enchaînaient. Un officier leur a demandé d'évacuer les gens le plus vite possible.
Direction Bayeux, à l'aide de charrettes à bras. En passant devant l'hôpital militaire Robert-Lion de Bayeux, elles ont été interpellées par un médecin. La jeune femme de 16 ans à l'époque a été réquisitionnée pour travailler bénévolement en tant qu'infirmière, ni diplômée ni formée.
Non, il ne s'agit pas d'une robe, mais d'une blouse d'infirmière que porte Colette Marin-Catherine sur cette photo.
"J'ai fait un travail de fourmi"
Le témoignage et anecdotes de Colette Marin-Catherine
"Mon boulot, c'était du nettoyage, du soin, du pansement, raconte la nonagénaire. Il n'était pas question de dire que je ne pouvais pas ou que j'avais peur. Si ma mère me donnait un ordre, je devais l'exécuter immédiatement."
Colette Marin-Catherine est restée quatre mois à l'hôpital militaire Robert-Lion, jour comme nuit.
Le podcast est à retrouver ci-dessous :
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