Le vendredi 22 mai, Damien Carême, fondateur et président de l'Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), avait dépeint la situation du Centre de rétention administrative (CRA) de Oissel de manière peu flatteuse. "Ce qui tord les boyaux, c'est de voir comment il y a des grilles sur les fenêtres à l'extérieur et à l'intérieur, des barbelés autour des cours. Cela crée un climat d'angoisse pour des gens qui ne savent pas ce qu'ils vont devenir", avait expliqué l'ancien maire de Grande-Synthe (Nord). "On voit bien toutes ces personnes qui sont en errance, c'est abominable", avait ajouté l'eurodéputé, qui avait ouvert dans sa ville en 2016 un camp pour les migrants, contre l'avis de l'Etat.
Les règles sanitaires sont respectées, selon la préfecture
Dans un communiqué, la préfecture indique que ce CRA accueille actuellement 15 retenus. "Contrairement à ce qui a pu être mentionné, la situation y est calme et la communication avec les retenus est constante, s'agissant notamment des mesures de sécurité sanitaire rendues nécessaires par la pandémie de Covid-19", estime la préfecture.
Du gel hydroalcoolique est distribué à chaque personne en complément des produits d'hygiène et chacun dispose d'un masque fourni quotidiennement. La capacité maximale du CRA "est plafonnée pour maintenir une distanciation suffisante au sein de chaque chambre, indique la préfecture. Les propos du député européen Damien Carême décrivant une situation abominable ne correspondent pas à la réalité."
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé.
Avec AFP.
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