Après avoir planché avec son associé, ancien étudiant caennais, pendant deux ans, le gérant irlandais du bar Ross n’Co, Ross Tapp, vient d’arrêter sa propre formule. Dans quelques jours, il sortira des cartons, son "embu" en bouteilles de 33 centilitres, en même temps que des flacons de 75cl et des magnums d’1,5l...
"L’idée nous est venue d’un aspect pratique : il nous arrivait de servir jusqu’à 400 litres d’embuscade en une soirée. Mettre le cocktail sous pression nous permettait de gagner du temps, et de proposer une 'embu' homogène et reconnaissable."
De l’embuscade en Espagne, en Australie...
Sa formule, réalisée en Belgique par un brasseur artisanal, comprend de la bière blonde "de qualité", et du jus de cassis. Elle a déjà conquis : le fût de 5 litres est vendu rue de l’Oratoire depuis le mois de juillet, et pas moins de 500 fûts de 30 litres ont déjà été liquidés dans les deux bars du gérant irlandais depuis avril.
Mais Ross Tapp voit plus loin, et ne se pose aucune limite : "Nous avons noué des contacts en Ecosse, en Angleterre... et comptons bien conquérir l’Australie !" Tout est prêt : le logo évocateur, le nom. Là-bas, l’embuscade deviendra "Ambush", et "Embuscada" dans les pays hispanophones. D’autres projets vont suivre : une embuscade de Noël, une embuscade extra forte, un projet de bars franchisés... De quoi étendre les frontières de cette spécialité caennaise.
Si l’avenir du cocktail semble assuré, l’embuscade conserve bien gardé le secret de ses origines. Créée il y a environ vingt ans, nul ne sait vraiment si sa formule d’origine vient du Vertigo, rue Ecuyère, du Montmartre, rue Pémagnie, ou de l’ancêtre du Café Latin, rue Saint-Pierre. De quoi ajouter à sa légende ! A savourer avec modération.
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