La crainte des 400 employés d'Alpine à Dieppe était justifiée. La fermeture du site qui produit la petite sportive était bien à l'ordre du jour dans le plan d'économie de deux milliards d'euros annoncés par Renault. Finalement, l'usine dieppoise profite d'un sursis de trois ans. "La mobilisation a permis à Jean-Dominique Sénard (patron de l'alliance Renault-Nissan Ndlr) de réfléchir à ça", explique Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime. Il faudra malgré tout trouver des solutions pour assurer la pérennité du site et développer la production, passée récemment de 15 à 7 voitures par jour en raison de difficultés de commercialisation de l'A110, notamment à l'étranger. "C'est quand même mieux que si le couperet était tombé. Cela aurait été une bombe économique et sociale sur le territoire", estime l'élu.
Des contreparties nécessaires
Le député ajoute que le plan d'économies de Renault et la suppression de 4 600 emplois n'est "pas acceptable" et qu'il faut "repenser la stratégie industrielle française pour recouvrer une souveraineté industrielle".
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Meme si je n'ai pas les moyens de me l offrir je trouve très bien de sauver ces emplois et cette usine mythique et je pense aux salariés qui doivent ressentir un e certaine joie de travailler pour ce modèle de voitures
Il me semble indispensable de ne pas perdre tout ce savoir-faire. Après tout Ferrari n hésite pas à fabriquer des voitures encore plus luxueuses que notre petite Alpine. 230000€ pour la dernière née. Il faut tenir le coup et encourager cette filière sportive.