Le Rouen Olympic Club a été touché de plein fouet par la crise sanitaire. La présidente, Sandrine Devaux, revient sur la crise et se projette dans l'avenir.
Comment le Covid-19 a-t-il affecté le club ?
En mars, certaines compétitions n'étaient pas encore clôturées, comme les finales France, les compétitions de patinage synchronisé. Elles ont été abandonnées et ça nous a donné un goût d'inachevé.
Comment le ROC a-t-il fait face à cette période sans glace ?
La patinoire est fermée jusqu'en juillet. Les coachs ont essayé de garder un contact avec les membres en leur proposant diverses activités : on a pu organiser de la préparation physique et même des cours de danse en visio-conférence. Notre projet va même plus loin, puisqu'on a présenté un gala virtuel. C'est une période compliquée et, malgré le confinement, on a été très actifs virtuellement. Les membres du ROC ont notamment participé au mouvement 'Tous en Blancs' pour le soutien des maisons de retraite.
Sportivement enfin, quelles sont les répercussions ?
Côté compétition, la Fédération internationale des sports de glace nous autorise à garder les programmes de l'année précédente pour ne pas repartir de zéro pour les compétitions internationales. Nous n'avons pas de calendrier à l'heure actuelle. C'est difficile de motiver les patineurs, nous attendons les directives du gouvernement. J'espère que l'on va sortir de la crise sans trop de casse, je n'y crois pas trop… Il y a énormément de facteurs pour l'organisation d'une compétition comme la French Cup. La seule chose que je sais, c'est qu'on ne baissera pas les bras !
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