"Habituellement, il y a du monde à partir du mois de mars. Et là, tout est vide", constate avec regret Mickaël Brochen, en poussant la porte du moulin de Barbières, à Thaon. Comme les six autres hébergements de l'Union normande des centres maritimes et touristiques (UNCMT) du Calvados, il n'accueille plus de classes de découvertes, de petits vacanciers ou même de fêtes de famille depuis l'annonce du confinement. "Tous nos groupes ont annulé du 16 mars à fin juin. Et nous avons de grosses inquiétudes sur l'automne", poursuit le responsable séjours de l'organisation.
Mickaël Brochen - responsable séjours à l'UNCMT
Au moulin de Barbières, une cinquantaine de jeunes peuvent être accueillis. Avec les mesures sanitaires, leur nombre pourrait devoir être réduit de moitié.
Le protocole sanitaire pour les colos n'est pas encore connu, mais l'UNCMT s'attend déjà à devoir réduire le nombre d'enfants par chambre voire à raccourcir les séjours. "Une des hypothèses, c'est de planter des tentes dans le parc", imagine Mickaël Brochen, mais, là encore, des questions apparaissent. "Se pose notamment la question fondamentale du vivre ensemble. À un enfant par tente, on serait loin de notre philosophie !"
Mickaël Brochen, responsable séjours à l'UNCMT
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