Mardi 19 mai, un voisin appelle la police lorsqu'il voit, à la fenêtre d'un appartement d'Elbeuf, une femme violentée par le prévenu. Sur place, les policiers découvrent un homme qui reconnaît une dispute avec sa compagne mais nie la violence à son encontre.
Sa sœur aussi violentée
Interpellé, il menace la victime de représailles s'il est reconnu coupable et condamné par la justice. Celle-ci se plaint de coups de poing et pieds reçus au corps et ajoute que sa sœur a, depuis longtemps également, subi les violences du prévenu, sans qu'aucune plainte n'ait été déposée à son encontre. Cinq jours d'interruption temporaire de travail lui seront octroyés.
Pour la partie civile, "l'esquive du prévenu est insupportable". Le ministère public note que le prévenu affiche "une toute-puissance inadmissible". La défense constate que le prévenu "a pris conscience de ses excès". Reconnu coupable à l'audience du vendredi 22 mai, Mikaël Coquelet, 28 ans, est condamné à 18 mois de prison dont neuf assortis du sursis. Il devra aussi effectuer 140 heures de travail d'intérêt général.
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