À Rouen, l'école reprend le lundi et le mardi pour les élèves de CP et CM2, le jeudi et le vendredi pour les CE1, CE2 et CM1.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour la rentrée quand la classe a repris dès le 11 mai par endroits ?
L'idée, c'était d'accueillir les enfants dans les meilleures conditions possible. À Rouen, il y a 54 écoles. On s'est posé beaucoup de questions, dont celles des conditions. Les consignes sanitaires ne sont arrivées que le dimanche 3 mai. 1000 agents dans les écoles, 300 à 400 enseignants, il faut bouger des meubles… On s'est laissé le temps et on a travaillé de manière performante.
Sur le terrain, en quoi a consisté le travail des agents ?
Ça n'a été que du cas par cas, école par école et pièce par pièce. On a mesuré, regardé s'il fallait des bureaux à une ou deux places, comment désinfecter les salles avec des groupes différents le lundi mardi et le jeudi vendredi avec un gros coup de nettoyage entre deux. On s'est basé l'expertise d'usage des agents qui travaillent tous les jours dans les écoles. Ce sont eux qui savent.
Quelle a été la logique de votre stratégie pour la rentrée ?
On a voulu rouvrir que les écoles élémentaires pour voir qui serait en capacité d'accueillir les élèves. Il n'était pas question que des agents avec des santés fragiles reprennent. En maternelle, si les enfants ne peuvent pas toucher aux jouets, aux livres, c'est déraisonnable de se lancer sans avoir une réflexion. On verra comment se passe la rentrée dans les écoles élémentaires pour peut-être rouvrir les écoles maternelles le 9 juin, uniquement pour les grandes sections. L'idée est d'avancer pas à pas en fonction des remontées du terrain.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.