Camille Peschet
Entretien pour Tendance Confidences avec Camille Peschet, référente écologique pour le diocèse de Coutances et Avranches. Elle enseigne actuellement les mathématiques et la physique à des lycéens à Avranches.
Comment pourriez-vous qualifier l'encyclique Laudato si' écrite par le pape, sur la sauvegarde de la maison commune ?
De providentielle ! Le pape François parle de la terre comme de "la maison commune". Le pape aborde "l'écologie intégrale", qui n'est surtout pas cette écologie profonde qui prétend convertir au culte de la Terre et tout lui subordonner. Il montre que l'écologie touche en profondeur nos vies, notre civilisation, nos modes d'agir, nos pensées.
Critique d'une vision "techno-économique"
Plus profondément, il critique un paradigme "techno-économique", cette façon de penser qui ordonne tous nos discours et qui les rend obligatoirement fidèles aux postulats techniques et économiques pour tout résoudre. Avec ce texte, il y a à la fois une demande de prise de conscience, une incitation à repenser notre société et à agir.
Un pape marqué par François d'Assise !
Nous savons aujourd'hui que nous avons en nous des cellules qui se sont multipliées depuis les origines de la vie, qu'elles nous constituent comme tout être vivant… Si nous remontons à l'histoire de l'univers, nous portons ainsi en nous tout le cosmos et d'une façon singulière. Il y a une solidarité profonde avec la nature, mais le vrai problème, c'est non pas de nous réduire à l'état de nature, mais de ne pas nous séparer de l'état de nature.
En ces temps de crise sanitaire liée au coronavirus, Camille Peschet a mis en place un réseau solidaire à Avranches.
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