L'usine Renault de Sandouville, qui vient d'être condamnée à fermer provisoirement, fait l'objet d'une enquête préliminaire pour recours abusif à l'intérim, a-t-on appris ce vendredi 15 mai auprès du parquet du Havre.
1 500 intérimaires en 2018
"Nous, on a été auditionnés pendant six heures. Beaucoup de personnes ont été auditionnées, toutes les boîtes d'intérim et tout ça", a déclaré jeudi 14 mai à l'AFP Nicolas Guermonprez, délégué CGT, premier syndicat à l'usine qui emploie 1 848 personnes en CDI.
"Quand l'enquête a commencé, il y a à peu près un an et demi, il y avait 1 500 intérimaires, 15 000 contrats d'intérim sur l'année. Aujourd'hui, c'est divisé par deux", a-t-il ajouté, estimant le chiffre actuel encore élevé.
Interrogé par l'AFP sur le sujet, le procureur de la République du Havre Philippe Gosselin a uniquement indiqué ce vendredi que "cette procédure était toujours en cours". Selon l'avocat du syndicat Nicolas Capron, la CGT s'est portée partie civile le 18 juin 2018 dans cette enquête, partie d'un procès-verbal de l'inspection du travail.
Avec AFP.
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