Des marquages au sol, des pancartes, l'obligation de se laver les mains en entrant, du gel hydroalcoolique avant d'entrer en classe, des tables espacées, et bien d'autres changements attendaient les écoliers d'Alençon, jeudi 14 mai.
Ce jeudi matin, quelques enfants seulement de grande section maternelle, CP et CM2 sont par exemple revenus à l'école Jules-Verne, dans le quartier de Perseigne, où ils étaient attendus par la préfète, l'inspectrice d'académie et le maire. Mais au-delà de cette inhabituelle agitation, ce qui intriguait surtout les écoliers, c'est toute la réorganisation de leur école, pour respecter la distanciation.
Retour à l'école
Les enfants ont été accueillis dès l'entrée de la cour par Olivier Tytgat, le directeur de l'école, "heureux de les retrouver". "Il y a un protocole propre à chaque école, pour rassurer les parents et les enseignants", explique-t-il, et de détailler : "C'est une circulation différente dans l'école, avec des parties autorisées et d'autres qui ne le sont pas, des zones dans la cour de récréation." Ces premiers jours vont servir à "leur expliquer les mesures barrières mais ils les connaissent déjà grâce aux nombreux messages diffusés à la télé. Ce sera surtout leur faire comprendre le nouveau fonctionnement de l'école avec la distanciation, mais aussi pour les faire parler de leur confinement", précise-t-il, devant des panneaux qui indiquent aux enfants de respecter une distance d'1,50 m entre eux.
Ecoutez ici Olivier Tytgat.
Une fois entrés, les écoliers sont pris en charge par Frédérique, assistante pédagogique. "Je m'assure qu'ils se lavent bien les mains et ce sera plusieurs fois par jour", explique-t-elle. Partout, les déplacements sont balisés par des marquages au sol et surveillés.
Du gel hydroalcoolique avant d'entrer en classe.
Dès avant l'entrée dans la classe, il y a une distribution de gel hydroalcoolique par Gaëtan Renimel, enseignant en CM2. "Les élèves arrivent au compte-gouttes et choisissent leur nouvelle place", explique-t-il. "La salle de classe a été réaménagée avec seulement 14 tables, chaque élève dispose de 4 m², il y a aussi un sens de circulation pour éviter que les enfants se croisent", détaille-t-il, masque sur le visage. "J'en ai deux, un pour le matin, un autre pour l'après-midi."
Ecoutez ici Gaëtan Renimel.
Dans cette classe, comme les autres enfants revenus dans leur école, Léo est un peu déboussolé par toute cette nouvelle organisation. "C'est un peu bizarre, ce n'est pas comme d'habitude", constate-t-il. "C'est à cause du virus, il y a des marquages partout, et je ne pourrai pas jouer avec mes copains, on n'a pas le droit de se toucher", déplore-t-il. Courage, les grandes vacances, c'est le 4 juillet...
Ecoutez ici Léo.
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