Désinfection au virucide des parois en plastique, des sols, des barres où se tenir dans les 40 autocars scolaires de l'Orne après chaque tournée, ainsi que de tous les sièges ; entrée par une porte, sortie par l'autre ; distributeur de gel hydroalcoolique dès l'entrée ; masques obligatoires pour les enfants de plus de 11 ans ; conducteur isolé des enfants avec une cloison en plastique transparent ; distance d'un mètre entre les sièges. 10 000 € ont dû être investis. "De quoi rassurer les parents et les enseignants", explique Cédric, l'un des conducteurs.
Ecoutez ici le témoignage de Cédric, conducteur de car.
Si l'épidémie devait perdurer, la situation deviendrait très compliquée en septembre car, avec la distanciation, les cars ne peuvent plus transporter que 25 % à 50 % des enfants. "C'est pour ça qu'on ne veut pas que les lycéens reprennent le chemin de l'école jusqu'à fin juin", explique Bertrand Deniaud, conseiller régional en charge des lycées. Et l'élu de constater : "nous n'avons pas les moyens d'acheter de nouveaux autocars, il faudrait trouver des conducteurs et, de toute façon, il y a presque un an d'attente pour pouvoir s'en procurer !"
Ecoutez ici Bertrand Deniaud.
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