"Je regrette la décision de la CGT à Sandouville" car cette fermeture "est une décision qui est mauvaise pour Sandouville" mais aussi pour Renault alors que l'industrie automobile est "en grande difficulté", a-t-il indiqué sur BFM Business.
Selon M. Le Maire, les raisons mises en avant par la CGT sont "extraordinairement fragiles".
Alors que l'usine de Sandouville (Seine-Maritime) avait repris le 28 avril grâce à un protocole sanitaire validé par la CFDT, CFE-CGC et FO, le tribunal judiciaire du Havre, saisi par la CGT, a condamné jeudi dernier en référé Renault "à suspendre la reprise de la production" car celle-ci ne "permet pas d'assurer (...) la sécurité des travailleurs".
"Je considère que le dialogue social a été mené à Sandouville, et que les conditions de sécurité sanitaire étaient réunies pour rouvrir" le site, a pour sa part estimé M. Le Maire.
"Il y a des responsables syndicaux aujourd'hui qui jouent avec le feu, en n'incitant pas suffisamment les salariés au dialogue social et au respect des décisions qui ont été prises collectivement", a encore souligné le ministre.
Il a enfin jugé que cette décision était "mauvaise pour la nation française (...) au moment où on veut relocaliser les activités industrielles".
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